La technologie d’assurance, ou « Insurtech », enregistre une progression importante à l’échelle internationale. En Belgique aussi, plusieurs acteurs tentent, à l'aide des nouvelles technologies, de faire bouger l'univers plutôt conservateur des assurances. Deux de ces acteurs sont WeGroup, connu pour son assistante virtuelle 'Louise', et Keypoint, qui se consacre à la réparation en nature à la suite de dommages aux habitations. Ces deux entreprises connaissent une forte croissance et unissent leurs forces pour avoir un impact plus important grâce à une étroite collaboration.


Priorité à l'efficacité et aux économies

Après deux ans de dur labeur, Keypoint, qui a été fondé en 2017, est une référence dans la gestion numérisée des sinistres. Grâce à sa plate-forme en ligne, différentes parties des secteurs de l’assurance et de l’immobilier peuvent facilement signaler un sinistre et suivre l'évolution du dossier. Il n’est dès lors pas surprenant que le réseau de réparation de Keypoint ait déjà été reconnu comme partenaire officiel de parties telles que Baloise Insurance et Allianz. WeGroup, qui a également soufflé ses 2 bougies cette année, a déjà remporté plusieurs prix (inter-)nationaux avec sa plate-forme d'intelligence artificielle 'Louise' et peut à juste titre se targuer d'être un des porte-drapeaux du paysage Insurtech belge. L'assistante virtuelle de WeGroup Louise aide les courtiers à réaliser davantage de chiffre d'affaires, à mieux communiquer avec les clients et à travailler plus efficacement grâce à l’automatisation des différents processus.

Le partenaire idéal

À la fin de cette année, WeGroup lancera sur sa plate-forme le module 'Louise for Claims' qui aidera les courtiers à mieux suivre et même à gérer automatiquement les sinistres. « Avec 'Louise for Claims', nous mettons d'abord l'accent sur la déclaration du sinistre et la communication entre le client, le courtier et la compagnie », explique Arvid De Coster, PDG de WeGroup. « Les services de Keypoint complètent parfaitement Louise, car l’accent y est mis sur l'étape suivante : le règlement du sinistre », poursuit-il.

Selon Jonathan Goderis et Tijs Corneillie, fondateurs de Keypoint, la réparation en nature est beaucoup trop peu ancrée dans le marché belge de l’assurance. Une pratique qui a déjà connu beaucoup de succès dans nos pays voisins et qui permet aux assureurs de gagner beaucoup de temps et de réduire les coûts par sinistre. « Grâce à l’intégration de notre réseau de réparation au sein de la plate-forme WeGroup, nous pouvons atteindre des centaines de courtiers pour stimuler de cette manière la réparation directe après sinistre », explique Jonathan Goderis.

« Les services de Keypoint complètent parfaitement Louise, car l’accent y est mis sur l'étape suivante : le règlement du sinistre ».

Des partenaires solides

'L'alliance Insurtech', comme s'amuse à l'appeler M. De Coster, peut compter sur de nombreux appuis dans le secteur de l’assurance. Elle a par exemple déjà réussi à rallier quelques gros assureurs belges et la qualité du service est garantie par des acteurs expérimentés du marché. Un exemple en est DEKRA, qui est chargé de réaliser des expertises lorsque cela s’avère nécessaire. La qualité de la réparation finale est également garantie par une collaboration avec des réparateurs fixes répartis dans toute la Belgique.

Les deux parties insistent pour dire qu'il ne s'agit que d'un début. « En recueillant le soutien de grands acteurs et en nous connectant (numériquement) à de nombreuses parties, nous développons un véritable écosystème dans le monde de l’assurance, où le client final doit finalement être le grand gagnant ».

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Écrit par Jonathan Goderis

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